Elle ne les avait jamais réellement quittées. Avec Malabar Princess, son troisième album, Vendredi sur Mer signe un retour aux sources, vers les paysages qui l'ont vue grandir. Une quête vers l'essentiel pour celle qui a passé son enfance entourée par les montagnes suisses, à développer ses sens artistiques. Charline se tourne rapidement vers le dessin, l'écriture et la photographie pour tuer l'ennui. C'est d'ailleurs dans ce dernier domaine qu'elle se professionnalise, et réalise une première exposition. Quand vient l'heure d'imaginer la bande-son qui pourrait accompagner ses clichés, elle se lance dans la création d'une chanson, aidée d'un ami producteur. Surprise : l'exercice lui plaît, Vendredi sur Mer est née. Avec Premiers émois en 2019, son premier album au succès critique et commercial, elle dévoile l'insouciance de ses années adolescentes grâce au chanté-parlé. Avec Métamorphose, son deuxième album, Vendredi sur Mer s'affirme, s'aventure vers des rivages plus sombres et rencontre Sam Tiba, son producteur attitré. Ce tournant lui permet de cultiver son succès international. La tournée s'exporte dans plusieurs pays. « Ce qui me manquait, ce n'était pas ma maison à Paris. C'était là où j'avais grandi », sourit-elle. Ainsi naît Malabar Princess. En résidence à Montréal, elle réalise que son chapitre parisien est proche de la fin. Elle retourne vers les montagnes, pour retrouver un son qui reflète ce sentiment particulier. Abandonnant la combativité de Métamorphose, elle retrouve la douceur de Premiers émois, teintée de nostalgie. Le duo piano-batterie de Malabar Princess ou les synthétiseurs de Peur de quoi montrent sa volonté de passer à des sonorités plus organiques. Malabar Princess est un retour sincère, plus épuré, avec des collaborations d'Adrien Gallo, Owlle et Sofiane Pamart. En parallèle, Vendredi sur Mer cumule plus de 300M de streams et 700M de vues sur TikTok.