Il est celui grâce à qui le Gcom, qui cartonne depuis plusieurs années en Afrique du Sud et tout spécialement à Durban, a quitté les recoins ombreux de l’underground pour se propager plus loin, sous les néons des clubs et des festivals du monde entier. DJ LAG est pionnier d’un genre qui s’est d’abord répandu, nous dit-il…grâce au taxi de la ville de Durban. « Le Gqom s’est répandu en Afrique du Sud parce que les chauffeurs de taxi et les mini-bus jouaient beaucoup cette musique. Mon cousin en a un, je lui filais des cassettes remplies de sons Gqom ! »
Ancien danseur et producteur d’avant-garde, DJ LAG, pour qui le Gcom est passé, en quelques années, « de l’underground au mainstream » (« on y a ajouté des mélodies, c’est devenu plus accessible ») , nous parle de l’origine et des contours d’un genre qu’on a du mal à prononcer, mais qu’on n'a aucun mal, pour le coup, à écouter très fort dans une voiture ou ailleurs, comme si l’on se trouvait, nous aussi, coincés dans des embouteillages, un vendredi 19h à Durban…